par Ocedam » Jeu Sep 20, 2018 5:40 pm
Zypoli, merci d'avoir partagé ton histoire avec nous, tu es tellement forte et courageuse, ton récit m'a beaucoup touché. J'espère de tout coeur que tout se passera bien pour toi pour la suite !
Pour ma part, j'ai 23 ans, nous venons de construire notre maison et l'envie d'un bébé s'est fait ressentir. J'avais enlevé mon stérilet en décembre 2017 car j'avais eu des soucis avec mais c'est en Mai qu'on a sauté le pas et qu'on a commencé les essais sans prise de tête (beaucoup de FIV dans mon entourage). J'ai appris que j'étais enceinte le 26 juillet 2018, on était tellement heureux. Le 22 août j'ai commencé à avoir mal au ventre et de légères pertes marrons. Je suis allée aux urgences le lendemain et ils m'ont fait une échographie en me disant que tout allait bien ça arrivait, j'ai pu entendre son petit coeur battre un son qui ne sort plus de ma tête...
5 jours plus tard toujours des saignements mais cette fois ci avec des filaments j'étais à un peu plus de 8 SA, retour aux urgences où la on nous annonce que son coeur c'est arrêté. On me fait rentré chez moi et me dit de revenir 4 jours plus tard, on refait une écho et bébé toujours la il faut donc faire un choix. Je décide de prendre les médicaments. Le 6 septembre je suis à l'hôpital à mon arrivé on me donne 2 cachets d'ibuprofene 2 de codeïnes et 4 pour provoquer les contractions autant vous dire que j'étais complètement shooté, j'ai dormi toute la matinée à par des saignements rien, elles m'ont réveillé j'étais complètement à l'ouest et j'ai vomis, elles m'ont redonné 2 comprimés pour les contractions et vers 15h ne sentant rien arrivée je décide de me posé sur la cuvette et la je sens quelque chose sortir de moi... J'ai appelé l'infirmière, ils m'ont fait une écho et j'ai pu rentrer.
C'était très dur à vivre psychologiquement, garder mon bébé mort dans mon ventre pendant un peu plus d'une semaine, voir notre bonheur s'arrêter du jours au lendemain, se demander ce qu'on a pu faire de mal, se demander pourquoi nous et ne pas arriver a en parler (mon conjoint, ma mère et une amie était au courant). J'ai beaucoup de mal à exprimer et partager ce que je ressens donc c'est très dur pour moi d'en parler. J'en pleure encore mais sans que personne ne le voit.