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SOPK - Syndrome ovarien polykystique

MessagePublié: Mar Jan 12, 2021 3:48 pm
par AuroreMch
Bonjour à toutes ☺️

Je suis nouvelle ici et cherche désespérément des retours sur « expérience ».
J’ai 26 ans et suis en essai bebe depuis un an et demi. Il y a peu, j’ai appris avoir le SOPK, expliquant donc mon infertilité.
Je souhaite savoir si, parmi vous, certaines ont été attestées SOPK, quel a été leur parcours de conception bebe avec ce syndrome mais aussi leur parcours parallèle avec les autres symptômes. J’ai rendez-vous très prochainement avec ma généraliste qui est aussi gynécologue. Je fais beaucoup de recherche, trouve des retours sur YouTube mais peu de forums avec des retours sur expériences et partages entre SOPK. Je me dis aussi qu’il est important de partager cela pour les jeunes filles et femmes n’ayant aucune connaissance de cette «maladie » et pouvant en être atteinte.

Personnellement j’axe mes recherches vers des produits naturels pour guérir le symptômes proéminent chez moi : l’hirsutisme. Je croise les doigts pour qu’un miracle puisse me permettre de guérir ce symptôme compliqué à gérer psychologiquement en tant que femme tout en tombant enceinte. Sinon, ça sera étape par étape, tout dépendra des conditions nécessaires pour faire un bébé. Sa santé future étant ma priorité.

Les mots clés de ce syndrome, dans les grandes lignes, sont les suivants :
- infertilité
- Alopécie (perte de cheveux)
- Surpoids
- Hirsutisme (pousse de poils en quantité sur des zones masculines)
- Acné

Au plaisir de vous lire et d’échanger ☺️

Passez une belle journée et une merveilleuse année.

Re: SOPK - Syndrome ovarien polykystique

MessagePublié: Mar Jan 12, 2021 9:53 pm
par Zebulon-35
Bonjour 😊

Je fais partie de la team SOPK aussi.

Après une adolescence compliquée avec une acnée ++ et une pilosité plus qu'abondante, la parade est trouvée pour moi avec la prise de pilule. J'avais vu une endocrino qui avait révélé un dérèglement hormonal, point barre.

J'ai été sous pilule pendant près de 15 ans. J'ai été contrainte de l'arrêter pour cause de symptômes pouvant laisser craindre des thromboses, avc, etc...
Dans un 1er temps, mon médecin traitant qui assurait mon suivi gyneco (j'ai eu quelques gygy isolés entre temps mais qui n'ont jamais cherché bien loin) a changé de gamme de pilule et rapidement... retour des poils au mauvais endroit!😶

Je décide de commencer un suivi avec une gyneco, pour de vrai! 😊
Rapidement, elle me propose de passer au stérilet cuivre pour limiter toute hormone et comprendre comment fonctionne mon cycle. Elle fait également une écho + bilan hormonal : SOPK. De suite, elle évoque de possible soucis de d'ovulation et la potentielle nécessité d'un petit coup de pouce à la procréation. Je tombe des nues.

En juin dernier, apres 2 ans de pose, je passe la voir pour un retrait du stérilet. Mes cycles sont réguliers, c'est une chance selon ma gygy.

Le 22/12, j'attends mes regles.
Le 24/12 au matin, je fais un test.
C'est positif!
(Sachant qu'on a fait gaffe jusqu'en septembre)

Je ne sais pas si cette grossesse sera évolutive, si le risque est plus grand avec notre syndrome, etc... (je vois ma gygy fin du mois)
Mais en tout cas, c'est aussi possible d'être SOPK et tomber enceinte nautellement parfois😊
Et pourtant, mes ovaires ne ressemblaient à rien a l'écho et mes symptômes divers et variés sont bien ancrés : acnée, pilosité...(moindres qu'à l'adolescence quand même).
Seulement, j'ovule chaque mois pour ma part...

Après le passage au stérilet, j'ai décidé de faire du laser pour mes cuisses et mon maillot. Le covid est venu interférer et certaines séances ont sauté. Maintenant, je ne peux plus m'y rendre du fait de la grossesse.

Perso, je pensais me tourner vers une naturopathe pour m'aider à concevoir si ça avait été compliqué et reguler les symptômes désagréables du SOPK. Et sinon, j'ai liquidé tous mes produits d'hygiène et cosmeto pour passer à du bon/bio/compo saine et limiter les perturbateur endocriniens extérieurs 😊
Idem pour l'alimentation : sucres raffinés, lactose,... (il y a plein d'articles sur le net).

Re: SOPK - Syndrome ovarien polykystique

MessagePublié: Jeu Jan 14, 2021 7:18 pm
par didi26
Bonjour j'ai également 26 ans et en essai bb depuis plus de 3 ans. J'ai mes ovaires polyquistique et je suis suivie pour traitement clomide et donc je suis a mon 3 ème cycle j'espère avoir un + ce cycle 😊

Re: SOPK - Syndrome ovarien polykystique

MessagePublié: Lun Avr 19, 2021 7:44 pm
par Clem_17
Bonjour,

Également SOPK, diagnostiquée depuis peu (à part des kystes aux ovaires, des cycles longs et souvent anovulatoires je n'ai pas d'autres symptômes style surpoids, pilosité accrue ou acné).

Le parcours pour avoir un enfant a été long et laborieux.
Janvier 2017 :arrêt de la pilule
Février 2018 : retour de mes règles naturellement (j'ai eu quelques cycles avant mais sous duphaston donc induits)
Août 2018 : test de grossesse positif mais fausse couche précoce (probablement dû au SOPK mais je l'ignorais encore)
Mars 2019 : on se décidé enfin à consulter une gynécologue spécialisée en fertilité après plus dedeux ans d'essai, une fausse couche et des cycles longs et irréguliers. Après examens chez moi et mon conjoint, elle me diagnostique SOPK et me dit que j'ovule peu ou pas. Coup de massue, même si ce n'est pas grave on vient de perdre 2 ans à entendre "vous êtes jeunes ça va venir". Bref.
Juin 2019 : premier essai Clomid 50mg, mais échec du traitement.
Juillet 2019 : pause dans les essais bébé, mariage prévu en mai 2020, je ne veux pas être enceinte de 8 mois ou accoucher pour le mariage.
Août 2020 : test de grossesse positif, petit ratage dans l'utilisation des préservatifs.
Septembre 2020 : nouvelle fausse couche précoce... Dur dur à encaisser, psychologiquement, ça devient compliqué à gérer, l'attente, les échecs...
Novembre : reprise duphaston pour déclencher un retour de couche.
Décembre 2020 : essai Clomid 100mg, qui permet la maturation de deux follicules et une belle ovulation.
Janvier 2020 : test de grossesse positif, cette fois on y croit !

Notre petite fille est née en septembre 2020 pour notre plus grand bonheur.

Dans cette histoire, je déplore le retard de diagnostic alors que les symptômes sont présents depuis mon adolescence et que je l'ai bien précisé à la première gynéco qui me suivait. Mais comme je n'étais pas en surpoids, ni trop poilue, ni trop boutonneuse, bah je ne rentrais pas dans les cases.

Mais l'histoire se termine bien quand même 🙂
Bon courage pour vous et la suite !