Oh Ansofi il faut jamais dire "jamais" lol. Chaque accouchement est différent. Mon deuxième à été l'opposé du premier.
Dans tous les cas, oui t'as bien raison profite de ta fille, de ton bébé. Ça passe si vite.
Pour ma première je l'ai vécu comme un non aboutissamement, l'arrachage de mon bébé. D'abord Accouchement prématuré (maman fautive) , alors que je me sentais prête à l'accueillir, le service hospitalier à préféré me faire arrêter le travail, voyant que ça ne fonctionnait pas, ils ont voulu finalement laisser le travail secdaire faire mais avec tous les produits, mon col ne réagissant plus aux contractions pourtant en xontinue, ils ont du le redeclencher. Bébé qui ne voulait plus descendre, ils sont allés la chercher. Mon placenta restant bien accroché, ils sont allés me l'arracher. N'ayant pas le personnel formé, ils ne voulait pas que j'allaite un prématuré et me menaçait de faire placer mon enfant si je me t'entêtais a lui donner le sein en plus des biberons qui lui donnait comme on gave un canard (vraiment c'était horrible.
Jamais un regard vers moi, jamais une parole douce et bienveillante, jamais un sourire... J'avais l'impression d'être au bagne et d'avoir tout fait de travers. Malgré tous mes points de suture, au bout du deuxième jour ils ont arrêté les soins car de nouvelles mamans venaient d'accoucher et que je n'étais plus prioritaire. Je me sentais seule et abandonnée au fin fond de ce couloir sombre dans cette chambre individuelle. Quand je laissais ma porte entrouverte pour entendre le son d'autres bébés, d'autres mamans, il me la remefermee.
J'avais accouché à 22h44,retour dans la chambre à 3h du matin. J'ai regardé l'heure pour la dernière fois à 4h du matin avant de m'endormir. A 5h, deux ont fait irruption dans ma chambre, en m'zngueilant parce que je n'avais pas été au toilettes. Je ne tenais plus debout, en me relevant j'ai faillit tomber. Elles m'ont prêté main forte jusqu'au WC et m'ont quand même aidé à me recoucher. A 6h,elle m'ont ramené mon bébé et alors que je l'allaotais, à 6h30, une auxiliaire s'est pointée en disant "c'est l'heure du bain". Je lui ai dit que bébé était entrain de manger, elle m'a répondu qu'elle avait d'autres bébés à s'occuper et que j'aurai tout le loisirs de l'allaiter après le bain. J'ai fait confiance. Je lui ai dit que je souhaitais assister au bain. Elle m'a répondu sèchement "mais vous croyez que je vais laver votre bébé ? C'est vous qui allez vous en occuper". J' ai tenté de me relever mais j'ai faillit tomber alors elle ma dit toujours aussi sèchement "exceptionnellement je vais laver votre bébé mais vous allez me regarder faire car demain ce sera votre tour"... J'avais l'impression que mes organes descendaient, que plus rien les accrocher à mon ventre. Mais je devais rester debout durant le temps de son intervention auprès de mon bébé (même pas une chaise pour m'assoire) .. C'était une sensation horrible le ballotement des organes, et pire encore quand je pleurais...
Quand j'ai eu ma fille dans les bras, je n'ai pas ressenti d'émotions vive comme dans les films. J'étais heureuse mais pleine de doutes sur mes capacités à être une bonne maman. Il y a eu la tétée de bienvenue, le peau à peau mais je ne me sentais pas fisionnelle avec elle.
Jai pu en parler avec ma gyneco à l'époque. Elle a essayé de me remonter le moral ou de me donner des coups de pied aux fesses pour que je me rebooste. Ça a finit par fonctionner mais ma dépression a duré 3 mois avec une séparation d'avec le papa puis son retour (quelques jours plus tard) qui ne me reconnaissait pas dans cette situation, se sentait impuissant et je ne lui parlais pas de mon mal être car avec son boulot, il n'était jamais à la maison, pas du tout à l'écoute, il passait son temps à me critiquer, à me juger alors je n'avais vraiment pas e'vie de lui dire à quel point je me sentais mal.
Oui la grossesse, l'arrivée de bébé 1 à été une sacrée étape dans nos vie. Mais c'est devenue une grande demoiselle de 9 ans, le souffle de nos vie, la concrétisation de notre amour, le cœur de notre foyer et elle nous fait grandir chaque jour en tant que parent. C'est notre aînée adorée. Sa petite sœur est notre grain de folie, la braise de nos cœurs, la magie de notre foyer.
Et notre troisième c'est notre tout neuf nourrisson que l'on pouponne, que l'on berce, que l'on aime. 3 enfants, 3 grossesses différentes, 3 accouchements différents, 3 accueil différents et pourtant on les aime nos bébés, ils sont uniques mais notre cœur grandit et grossit avec eux.